Ou pourquoi j’ai envie de raconter ma vie de maman sans tabous, juste en vous disant la vérité vraie et en assumant mes moments de doute ou mes ratés.
Quand on devient parent, tout n’est pas inné, on découvre un nouveau rôle et on apprend petit à petit.
Dans ces moments là , on peut avoir besoin de se tourner vers l’entourage, pour prendre des informations, et se rassurer.
Mais ce n’est pas toujours une bonne idée ! En tout cas, d’après mon expérience, ça n’a servi qu’à me faire douter encore plus. Pourquoi ? Parce que j’avais l’impression, à de rares exceptions près, que tout était facile pour les autres, qu’ils n’étaient jamais fatigués ou à bout de nerfs, que leurs enfants dormaient bien, qu’ils mangeaient de tout, etc…
Et je me sentais encore plus nulle d’avoir l’impression de ne pas y arriver, et de douter sans cesse. Je ne me sentais pas à la hauteur.
Je me suis rendue compte plus tard qu’en fait, la plupart des gens ne nous racontait pas tout !
Non pas qu’ils le fassent exprès, non, mais ce n’est pas très valorisant de parler de ses échecs ou difficultés. Donc on a tendance à retenir le positif plutôt.
Et puis dans nos groupes de copains, on est parmi les derniers à avoir des enfants. Ceux qui en ont sont déjà grands, ils sont sortis des couches et des biberons. Donc tout simplement, ils ne se rappellent pas ! Avec le temps, on a tendance à oublier les détails et à enjoliver le reste. Les nuits pourries, les pleurs inconsolables, les histoires de biberon, de couches, sur le moment ça paraît interminable, mais avec le recul, ça passe très vite. Une période de 6 mois-1 an à l’échelle d’une vie ce n’est pas grand-chose. Je le vois bien avec ma 2e, elles n’ont que 2 ans d’écart mais j’ai l’impression de tout redécouvrir ! Les petits bodys à enfiler sur un bébé tout mou, les soins de cordon bien dégeu, les pleurs à décoder, les vomitos à essuyer, les longs moments à les bercer pour les endormir…
C’est pour ça qu’ici j’ai envie de partager mon expérience, à chaud, sans enjoliver, et sans tabous, mais toujours avec autodérision. Et de vous parler de la façon dont j’ai ressenti les choses, même si ce n’est pas tout rose, et différent de ce qui est ‘socialement’ attendu.
Non, je n’ai pas adoré la grossesse. Je doute souvent avec mes enfants. Je n’ai pas eu beaucoup de nuits de sommeil complètes en 2 ans. Ma fille fait parfois des crises en se roulant par terre, et passe son temps à hurler en ce moment. Je ne sais pas toujours comment m’y prendre avec elle, et je n’ai pas honte de le dire ! Et je trouve ça très sain d’ailleurs, c’est ce qui me permet de me remettre en question sans arrêt, d’essayer de trouver de nouvelles façons de faire plus efficaces, et de m’améliorer en tant que maman.
Idem, dans le couple, ce n’est pas facile. On n’a souvent pas le temps de se parler, on passe nos soirées à s’occuper des enfants. Je ne me rappelle même plus de notre dernière sortie en amoureux tellement ça fait longtemps.
Ma maison ne ressemble pas à une maison témoin ou un magazine de décoration, il y a de la poussière, ce n’est pas bien rangé et je n’ai pas le temps de faire le ménage tous les jours.
Ne vous méprenez pas, tout n’est pas négatif dans ma vie ! J’aime mon mari comme au premier jour, j’adore mes enfants, j’ai une vie professionnelle bien remplie, je suis heureuse. Mais voilà , avec 2 enfants en bas âge, la patience est mise à rude épreuve et les pétages de câble sont fréquents, et je ne m’en cache pas.
Bienvenue chez Ma, mon blog de maman juste normale! Je jure de dire la vérité, toute la vérité, rien que la vérité !
Venez partager mon expérience. Et n’hésitez pas à me faire part de la votre en commentaire.